Mobilisés pour le développement durable

Pour nous, le développement durable s’articule autour de trois grandes thématiques : la production agricole responsable, la lutte contre les changements climatiques et la contribution sociale et économique.

Afin d’atteindre nos objectifs environnementaux et sociaux, nous misons sur les forces des producteurs d’ici et sur leur volonté d'innover. Ensemble, nous travaillons quotidiennement à améliorer la production laitière au Québec.

On élève la barre

L’industrie laitière canadienne est responsable d’à peine 1% des GES produits au pays. Le respect de l’environnement est au cœur des préoccupations quotidiennes des producteurs de lait. Pourquoi ? Parce que la terre, c’est leur pain et leur beurre : le climat, l’eau, l’air, les sols et la richesse de l’écosystème influencent directement la production laitière. Pour un secteur encore plus en santé, il n’y a pas de solution miracle : il faut continuer de lever la barre avec des objectifs environnementaux encore plus ambitieux.

  •   24 %

    de réduction de notre empreinte carbone par litre de lait depuis 1990

  •   3 fois moins

    de GES par litre de lait que la moyenne mondiale*

  •   12,5 %

    moins d'eau utilisée

*0,93 kg eCO2 par kg de lait vs 2,50 kg eCO2 par kg de lait

Les 4 piliers d’intervention

Voici nos 4 piliers d’intervention pour atteindre la carboneutralité d’ici 2050

Pilier 1 / Introduction

Réduire l’empreinte carbone du lait

Trois stratégies peuvent être utilisées pour réduire l'empreinte carbone d'un litre de lait : réduire nos émissions de GES, éviter d'émettre certains GES (en remplaçant une pratique par une autre) ou séquestrer davantage de carbone dans les sols et les arbres.

Pilier 1 - Action 1

Le projet Agriclimat

Depuis l’automne 2021, une quarantaine de fermes pilotes, dont dix fermes laitières, participent au développement d’un outil calculateur, qui permet de réaliser un diagnostic précis des émissions de GES de la ferme et de la séquestration du carbone dans le sol. Avec des données précises viendront des actions concrètes pour lutter contre les changements climatiques, qui pourront être testées, adaptées, puis ajoutées au plan d'action de chaque région du Québec Source : agriclimat.ca

Pilier 1 - Action 2

La séquestration du carbone

Le carbone devient un problème quand il s’accumule trop dans l'atmosphère. Les fermes laitières doivent faire face à ce problème. Mais elles sont aussi une des solutions ! Les sols, notamment avec les cultures de couverture, et les arbres et arbustes plantés dans les bandes riveraines, les îlots boisés et les forêts peuvent capter du carbone et le garder en réserve, ce qu’on appelle la séquestration du carbone. Avec leurs millions d'acres de terre, les fermes laitières ont un magnifique potentiel pour atténuer les effets des changements climatiques.

Pilier 1 - Action 3

Une meilleure efficacité énergétique

Les fermes québécoises travaillent quotidiennement à améliorer leur efficacité énergétique pour contrer les effets des changements climatiques. Réaliser un audit énergétique, installer des systèmes d’éclairage ou de ventilation qui consomment moins d’énergie, ou encore se doter d’équipement de traite écoénergétique : chaque détail compte et chaque action est positive !

Pilier 1 | Action 4

Plus d’énergie renouvelable

Grâce à Coop Agri-Énergie Warwick, un projet phare de Coop Carbone, les fermes laitières québécoises peuvent intégrer la toute première coopérative agricole spécialisée en production d’énergie renouvelable au Québec. Cette coop récupère du fumier, du lisier et d’autres matières organiques résiduelles de ferme pour produire du biométhane, c’est-à-dire du gaz naturel renouvelable. Et les résultats sont là : la coop réduit autant d’émissions de GES que si on enlevait annuellement 1 600 voitures sur la route !

Pilier 1 sur 4

Réduire l’empreinte carbone du lait

Pilier 2 | Action 1

Une meilleure nutrition animale

Une nutrition animale mieux pensée peut contribuer à réduire les émissions de méthane. Les producteurs de lait explorent donc plusieurs voies pour limiter la production de méthane chez les vaches, que ce soit par une optimisation de l'alimentation par des aliments de qualité, des suppléments alimentaires qui la réduisent comme des sels minéraux et des algues. En plus, c’est bon pour la santé des vaches et ça facilite leur digestion (après tout, elles ont 4 compartiments à leur estomac !)

Pilier 2 | Action 2

La sélection génétique des bovins laitiers

Lorsque vient le moment de sélectionner un taureau pour se reproduire avec une vache, les producteurs regardent différentes caractéristiques afin d'obtenir les meilleurs animaux possibles pour la prochaine génération. Les éleveurs bovins sélectionnent, par exemple, les vaches qui sont en meilleure santé et qui sont plus fertiles. Ils peuvent également sélectionner les vaches qui digèrent le mieux leurs aliments et qui produisent ainsi le moins de méthane possible. D’ailleurs, les producteurs de lait auront bientôt accès à un indice génétique des émissions de méthane pour chaque race de bovin laitier !

Pilier 2 sur 4

Limiter les émissions de méthane

Pilier 3 | Action 1

Une gestion responsable de l’eau

Au Québec, il faut un peu moins de 10 litres d’eau pour produire un litre de lait. Si on se compare avec plusieurs pays européens et asiatiques, où il en faut de 60 à 100 litres ou plus, on réalise qu’on gère bien notre « or bleu ». Mais on peut toujours faire mieux. Réduire son utilisation, c’est bien, mais éviter les pertes c’est… tout aussi bien en fait. Les producteurs s’assurent donc du bon fonctionnement de leurs systèmes d’eau potable et d’eaux usées. Encore mieux : ils arrivent à réutiliser l’eau de leurs systèmes de refroidissement et de nettoyage.

Pilier 3 | Action 2

La protection des bandes riveraines

Au Québec, une bande riveraine de 3 mètres près d'un cours d'eau (ou 1 mètre près d’un fossé) est obligatoire, mais plusieurs producteurs de lait aménagent ce qu'on appelle des bandes riveraines élargies, où il est possible de planter des arbustes ou autres végétaux permettant de retenir la berge et de couvrir le sol, ce qui limite les pertes de sols et de nutriments vers les cours d'eau. Ces pratiques contribuent à améliorer la qualité de l'eau qu’on retrouve dans les cours d'eau et à protéger la biodiversité.

Pilier 3 sur 4

Économiser, réutiliser et protéger l’eau

Pilier 4 | Action 1

Le travail réduit du sol

Le repos, c’est payant ! De plus en plus de fermes adoptent des pratiques visant à diminuer le travail du sol, que ce soit en privilégiant des cultures qui ne nécessitent pas de labour de la terre ou en semant des graines directement dans le sol sans avoir besoin de le travailler auparavant (appelé semis direct). En plus, en laissant les résidus de cultures comme les racines de la récolte précédente dans le sol, les producteurs réussissent à conserver davantage de carbone et à réduire le phénomène d’érosion.

Pilier 4 | Action 2

Une meilleure rotation des cultures

La terre est pleine de ressources - mais les monocultures les fatiguent vite. C’est comme toujours préparer la même recette. Les rotations de cultures évitent de « surtaxer » une terre, et viennent même l’enrichir, en permettant aux sols de retenir davantage d’eau, de nutriments (donc, moins d’engrais) et de carbone (donc, moins d’émission de GES). Par exemple, l'utilisation de cultures pérennes, comme les prairies et les pâturages, rend la structure du sol plus stable et favorise la présence des microorganismes du sol et des vers de terre. Certaines cultures vont aussi fixer l'azote de l'air dans les sols, ce qui sera utile pour la culture suivante.

Pilier 4 | Action 3

La protection des écosystèmes sur les fermes

Les producteurs de lait développent de nouvelles techniques pour protéger leurs écosystèmes environnants. En plus de leurs efforts de conservation, ils participent activement à la restauration des systèmes naturels, que ce soit par la plantation d’arbres et de lisières boisées ou encore par la création de zones naturalisées.

Pilier 4 | Action 4

La préservation et la création d’habitats pour les pollinisateurs

À l’échelle mondiale, plus de la moitié des cultures dépendent des pollinisateurs, entre autres des abeilles, des papillons, des insectes, de certains oiseaux ou de certaines chauves-souris. Leur santé est intimement liée au succès des cultures. Les producteurs de lait d’ici font leur part en travaillant à protéger et préserver leurs habitats naturels. D’ailleurs, 25 % de ceux-ci ont installé ou ont permis d’installer des ruches ou des zones de plantation sur leurs fermes pour créer des nouveaux habitats pour les pollinisateurs.

Pilier 4 sur 4

Améliorer la santé des sols et la biodiversité

La carboneutralité

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