Découvrez les gagnants du concours Les 15 jeunes essentiels

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Pour une deuxième année consécutive, La Famille du lait a déniché, aux quatre coins du Québec, des jeunes aussi passionnés qu’inspirants qui ont une influence positive sur leur milieu scolaire, leurs pairs, leur collectivité ou la société. Ces ados âgés de 13 à 17 ans sont dégourdis et tournés vers l’avenir, et mènent avec aplomb des projets en lien avec les priorités de leur génération : la santé, l’alimentation, l’égalité, la culture locale et l’innovation verte. Découvrez les gagnants et gagnantes de cette année : 15 jeunes aussi essentiels que les 15 éléments nutritifs du lait.

Les lauréats et lauréates du concours Les 15 jeunes essentiels ont tous et toutes reçu une bourse de 1 000 $ pour propulser leur initiative encore plus loin. C’est là un bel élan pour continuer de réaliser de grandes choses!

Catégories Égalité et Santé

Des projets collectifs et rassembleurs

Dans les catégories Égalité et Santé, les lauréats et lauréates du concours Les 15 jeunes essentiels ont excellé grâce à des initiatives qui parviennent à rassembler les jeunes autour d’un but commun.

Une salle de rédaction à l’œuvre

À cette ère sombre pour l’information de qualité et le travail journalistique, Sibora Dibra, Anna Hovhannisyan et Ryad Siafa ont choisi de riposter en prenant la plume et en créant le Journal Saint-Louis, une publication signée par une quarantaine d’élèves du Collège Saint-Louis, à Lachine. Les journalistes, chroniqueurs et chroniqueuses en herbe vulgarisent l’actualité politique, culturelle et sportive, prennent position et couvrent les événements qui ponctuent la vie étudiante. « Prônant un esprit résolument humaniste, les articles convergent tous vers le vivre-ensemble, la justice sociale et l’égalité », souligne le trio derrière le projet.

Dans un milieu scolaire très axé sur les sciences naturelles, le journal permet à des élèves qui ont du talent dans des sphères plus créatives ou artistiques de trouver leur place et leur voix. » - Sibora, gagnante du concours Les 15 jeunes essentiels

Les quatre premières éditions du Journal Saint-Louis ont rencontré un écho favorable au sein de la population étudiante. « C’est ça, notre plus grande fierté », affirme Anna avec enthousiasme. « Les élèves s’identifient aux sujets des articles », ajoute Ryad. Engagé et rassembleur, le projet — qui est le fruit d’un grand travail d’équipe — favorise la formation de citoyennes et citoyens informés de demain, tant du côté des contributeurs que de celui du lectorat.

Une école plus inclusive

Afin de rendre le milieu scolaire qu’elle fréquente plus inclusif et plus ouvert, Lanna Gilbert a mis sur pied le projet Face à la diversité, je suis une personne alliée !. Déployée dans le cadre de la Semaine de prévention du suicide, l’initiative avait pour but de sensibiliser ses pairs de la polyvalente de Normandin à devenir des personnes alliées en soutenant l'inclusion des gens issus de la diversité sexuelle et de genre. « L’an dernier, nous avions organisé une journée contre l’homophobie et fait venir différents intervenants et intervenantes dans les classes, dont une drag queen et des membres de la communauté LGBTQ2+ », explique Lanna, qui constate que les mentalités changent peu à peu.

Aujourd’hui, nous avons encore du chemin à faire pour faire en sorte que des jeunes soient libres de s’afficher et de s’habiller comme ils veulent, mais ça évolue dans les corridors de l’école. Il y a moins de commentaires et de blagues qui n’ont plus leur place. » - Lanna, gagnante du concours Les 15 jeunes essentiels

Un premier triathlon

L’été dernier, encouragée par la technicienne en loisirs de son école d’Alma, Ophélie Tremblay a franchi le fil d’arrivée de son premier triathlon sprint. « J’ai a-do-ré ! » lance la jeune athlète avec un enthousiasme contagieux. C’est justement pour propager l’expérience et faire vivre cette belle aventure à d’autres élèves qu’elle s’est mise en action. Aujourd’hui, l’école secondaire Jean-Gauthier compte dans ses rangs une demi-douzaine de triathloniens et de triathloniennes qui s’entraînent ensemble à la course à pied, au spinning [cardiovélo] et à la natation.

Le projet a créé une vague de gens qui ont envie de bouger au sein de l’école. Le lundi matin, les élèves courent pour aller réserver les places de spinning avant qu’elles ne s’envolent ! » - Ophélie, gagnante du concours Les 15 jeunes essentiels

Pour plusieurs participants et participantes, le coût de l’équipement était un frein. Entre les combinaisons isothermiques pour la nage, les combinaisons sportives pour la course et le vélo, les bouées de sécurité, les vélos, les casques, l'accès aux bains libres et le transport, la facture grimpe vite… Le matériel acheté grâce à la bourse permettra aux élèves des prochaines cohortes de s’initier de leur côté aussi à ce sport. « C’est beau de voir autant de gens motivés à se dépasser, quel que soit leur objectif sportif », résume la pétillante organisatrice.

Un micro pour changer les choses

Ayant le verbe facile, Majorik Robert pourrait fort bien se destiner à une carrière de communicateur. Dans son balado Viens m’en parler, c’est toutefois aux autres que le Montérégien veut donner la parole. L’animateur réunit autour de son micro un groupe de jeunes invité à discuter de questions propres à sa génération, dans l’espoir de changer les choses : l’écoanxiété, les troubles alimentaires, les débouchés après le secondaire, les élections, etc. Alors qu’il prépare la seconde saison du balado, Majorik aspire à rendre sa production plus professionnelle.

L’achat de matériel professionnel nous permettra d’offrir une qualité d’écoute accrue sur les plateformes en ligne et d’avoir plus de visibilité pour aborder les sujets qui nous touchent tous et toutes. » - Majorik, gagnant du concours Les 15 jeunes essentiels

Catégorie Innovation verte

5 grandes idées pour une planète plus verte

Lutter contre le gaspillage alimentaire, donner une seconde vie aux déchets, faire pousser des légumes à l’échelle locale : pour les jeunes, toutes les façons sont bonnes pour relever les défis environnementaux d’aujourd’hui et de demain.

Un potager à vocation sociale

Lorsque Juliette Durand a appris que son école possédait l’équipement nécessaire pour cultiver un jardin hydroponique intérieur, mais que tout cet attirail n’avait jamais servi, une idée a vite germé de son côté : pourquoi ne pas faire pousser des légumes et des fines herbes, puis les vendre pour redonner à la communauté de l’école ? « Nous avons tout le matériel pour avoir un jardin hydroponique de 99 plants, mais il n’a jamais été mis en fonction à cause de la pandémie », explique la jeune Gatinoise.

Bien que son projet ait une portée environnementale, Juliette tenait à lui donner également une dimension sociale. C’est pourquoi le potager intérieur sera installé dans une classe de soutien à l’apprentissage et à l’insertion sociale (SAIS). Ce sont les élèves de ce groupe, en situation de handicap ou vivant avec d’autres défis particuliers, qui en deviendront les fiers jardiniers et jardinières.

C’est un projet qui réunit plusieurs causes : l’environnement, l’inclusion sociale, l’adoption de saines habitudes et la consommation locale. » - Juliette, gagnante du concours Les 15 jeunes essentiels

Un peu de chaleur pour les gens dans le besoin

Avec les 11 autres élèves de sa classe spécialisée, Lucas Tremblay participe à un mouvement qui fait chaud au cœur : celui qui consiste à confectionner des matelas de sol pour les personnes itinérantes de la région. « Il y a une cinquantaine de personnes dans une telle situation à Alma », indique Annie Martel, l’enseignante du groupe. Jusqu’à maintenant, Lucas et ses camarades de classe ont remis huit matelas de sol aux intervenants de la région pour aider les gens dans le besoin. Cependant, leur souhait est d’apporter un peu de confort et de chaleur à encore plus de personnes.

La fabrication des matelas donne une seconde vie aux sacs de lait en plastique qui, autrement, se retrouveraient dans les sites d’enfouissement. Une fois découpés, noués, puis tissés, les sacs forment un matelas léger, relativement confortable et doté de propriétés isolantes. Que préfère Lucas dans le processus ? « Le tissage », dit-il sans hésiter.

Soutenir la vie étudiante par la récupération

Le Bazar du Collège de Lévis récupère les uniformes scolaires usagés pour les revendre à moindre prix. Toutefois, la coopérative étudiante est victime de son succès : « Après huit ans, c’est le bazar dans le Bazar ! » lance le comité responsable de la friperie étudiante. C’est pourquoi un projet d’agrandissement permettra à la coopérative de se doter de véritables locaux et de salons d’essayage.

En plus d’offrir une solution d’achat économique et écologique aux parents, le Bazar soutient de façon significative la communauté du collège. Avec ses profits — qui se sont élevés à pas moins de 10 000 $ durant la dernière année scolaire ! —, la coopérative finance de nombreuses initiatives étudiantes. « Nous avons par exemple permis à l’équipe de Génies en herbe de participer à un tournoi à l’extérieur et à l’équipe d’improvisation de faire l’achat d’un uniforme », précise Antoine Beaudoin, président du conseil d’administration. Ce sont là des projets qui ne pourraient pas voir le jour sans l’appui de la coop.

Le Bazar est plus qu’une friperie; c’est un moteur de développement durable dans notre communauté. » - Antoine, gagnant du concours Les 15 jeunes essentiels

Un frigo-partage pour les cégépiens et cégépiennes

Chaque lundi et chaque mercredi, la communauté étudiante du Collège de Bois-de-Boulogne, à Montréal, a la chance de mettre la main sur des denrées gratuites, livrées par un épicier du coin. Tout ça, c’est grâce à Frigo-Bono, une initiative reprise par Maïa De Lavaltrie et une poignée de bénévoles. Le projet, qui visait initialement à s’attaquer au gaspillage alimentaire, a aussi l’avantage de venir en aide aux cégépiens et aux cégépiennes en situation précaire.

Nous voulons aider les gens et pensons que pouvoir se nourrir, c’est un droit. Nous voudrions qu’aucun étudiant n’ait à choisir entre manger, payer son loyer ou acheter sa carte d’autobus. » - Maïa, gagnante du concours Les 15 jeunes essentiels

L’équipe rêve d’acheter un second réfrigérateur et des produits d’emballage pour répartir les denrées plus équitablement, afin qu’un plus grand nombre d’étudiants et d’étudiantes puissent en profiter. Maïa insiste : Frigo-Bono, c’est l’œuvre de bien des gens qui ont la main sur le cœur. « Les bénévoles; le Metro Fleury, qui donne les denrées; le gérant, monsieur Poissant; les livreurs… Sans eux, le projet ne pourrait pas se réaliser », dit-elle, pleine de reconnaissance.

Parce que chaque geste compte

Au Juvénat Notre-Dame du Saint-Laurent, à Lévis, le Comité environnement ne chôme pas ! Parmi les initiatives qui ont été mises en place au sein de l’établissement, il y a le projet TRI-Cycle, dont fait partie Elliot Proulx, un élève de première secondaire. « L’initiative était d’installer des stations de tri sélectif dans l’école pour réduire la quantité de déchets envoyés à l’enfouissement, pour recycler certaines matières premières et pour composter et revaloriser les résidus alimentaires », explique-t-il.

Dans un esprit d’économie circulaire, le compost produit pourra servir à enrichir le sol des jardins hydroponiques cultivés par le comité vert. « Et les profits de la vente des récoltes reviennent aussi dans la communauté », souligne Elliot. Voilà un beau cercle vertueux !

Catégorie Culture locale

De l’art à l’info : faire rayonner la culture sous toutes ses formes

Ils et elles utilisent leur voix pour faire vivre la culture à l’échelle de leur école, de leur région ou même de la province. Zoom sur des jeunes qui sont voués à réaliser de grandes choses.

L’info c’est beau

Curieux de tout et avide lecteur, Thomas Montigny est branché sur les nouvelles. Passionné de journalisme, l’adolescent suit de près l’actualité et en relate (presque quotidiennement !) les faits saillants sur son blogue et son balado, L’info c’est beau. Du haut de ses 14 ans, Thomas a déjà signé plus d’une cinquantaine de billets de blogue, enregistré une trentaine d’épisodes de balado sur l’actualité politique et mené des entrevues inédites avec des personnalités publiques que bien des journalistes rêvent d’avoir à leur micro.

Face à l’érosion des médias, je trouve important de partager avec les jeunes de mon âge l’essentiel de l’actualité, de déjouer les fausses nouvelles et de livrer une information variée et intéressante. » – Thomas, gagnant du concours Les 15 jeunes essentiels

Le journaliste en herbe a récemment rejoint les rangs des collaborateurs des As de l’info, un média d’information destiné aux enfants de 8 à 12 ans. Un premier travail rémunéré pour celui qui aspire à une carrière dans le domaine !

Un petit bijou d’entreprise

Pas de doute : Marine Roy et sa partenaire, Laurence Fleury, ont la fibre entrepreneuriale. En effet, les deux élèves du Collège Durocher Saint-Lambert ont elles-mêmes lancé leur petite entreprise. Elles dessinent et confectionnent leur propre ligne de bijoux – colliers, bracelets faits de perles, bagues en résine et boucles d’oreille –, qu’elles vendent dans le magasin de leur école. Devant le succès de l’opération, le duo a ajouté un brillant à lèvres parfumé à la vanille à son inventaire. « Les bijoux personnalisés sont notre meilleur vendeur », indique Marine, qui tient à ce que les produits soient offerts à prix modique pour que les jeunes puissent se faire plaisir en se les procurant.

Avec la bourse, nous aimerions entre autres offrir nos produits en cadeau à des enfants malades de l’Hôpital Sainte-Justine pour leur redonner le sourire. » – Marine, gagnante du concours Les 15 jeunes essentiels

Le monde selon Simone

Baignant dans le milieu culturel depuis qu’elle est haute comme trois pommes, Simone est une grande amoureuse de musique, d’art, de poésie, de photographie… La liste de ses passions ne cesse de s’allonger ! « Je suis passionnée d’être passionnée », résume en riant l’ado originaire du Bas-Saint-Laurent.

Ces nombreux centres d’intérêt, Simone les marie dans son fanzine, Sibeau. La publication indépendante, créée à 100 % par l’adolescente, est pour elle un moyen de partager ses passions et ses découvertes culturelles avec d’autres amateurs. « Ça va de chroniques sur Renée Martel, dont la voix m’émeut énormément, à des groupes heavy métal de la relève, en passant par des bluesmen et des virtuoses de l’harmonica », dit-elle. La plus jeune exposante à la première édition d’Expozine Bas-Saint-Laurent compte déjà à son actif des entrevues avec une douzaine de musiciens établis d’ici et d’ailleurs, tous genres confondus.

Sibeau, ça transcende les genres et les disciplines. Par le biais de ce projet, je souhaite donner une vitrine aux artistes de la relève, mais aussi créer des ponts entre les générations. » – Simone, gagnante du concours Les 15 jeunes essentiels

Catégorie Alimentation

Un monde meilleur, une bouchée à la fois

Les lauréats et lauréates de la catégorie Alimentation nous montrent qu’il faut avoir l’audace de mettre la main à la pâte pour avoir une incidence sur sa collectivité.

Petits plats cuisinés par les élèves, pour les élèves

À l’école secondaire Curé-Hébert, à Métabetchouan–Lac-à-la-Croix, une quinzaine d’élèves enfilent chaque semaine leur tablier et s’activent aux fourneaux. La Jeune coop du Terroir est née du désir de bonifier l’offre alimentaire de la cafétéria de l’établissement. La brigade culinaire élabore donc un menu équilibré choisi par les élèves, misant sur la richesse agroalimentaire de la région. En compagnie d’une nutritionniste, les jeunes se familiarisent avec des techniques culinaires qui leur seront utiles tout au long de leur vie.

Ce que je trouve important dans un projet comme celui-là, c’est qu’il y a plusieurs jeunes qui ont retrouvé le goût de venir en classe pour pouvoir participer aux activités de la coop. C’est pour eux une motivation de rester à l’école. » - Thomas, gagnant du concours Les 15 jeunes essentiels

« C’est aussi une façon d’expérimenter la vie coopérative, souligne Thomas Fortin, vice-président du conseil d’administration. Ensemble, nous apprenons à gérer une entreprise. » Le finissant se réjouit que l’initiative permette à des élèves de tous les niveaux de se rassembler autour d’un but commun. La Jeune coop du Terroir continue de grandir : l’équipe a récemment décroché un premier contrat comme traiteur lors de la tenue d’un événement dans la région, et elle rêve désormais d’ouvrir son propre comptoir de prêt-à-manger.

Opération beurre de pinottes

Et si, au petit-déjeuner, vous aviez la possibilité d’étendre sur vos rôties un beurre d’arachide bien crémeux, fait d’arachides cultivées au Québec ? C’est là l’idée ambitieuse de Lucas Beaudry, âgé de 13 ans. Sur la ferme familiale (établie dans la région de Granby), où sont cultivés notamment le blé et le soya, l’adolescent s’est approprié une petite parcelle de terre pour mener ses expérimentations agricoles. « La plante d’arachide n’est pas adaptée à notre climat; ça présente plusieurs défis, précise-t-il. Il n’existe pas encore de culture à grande échelle au Québec. »

Ma plus grande fierté est de développer une nouvelle culture au Québec, qui émet moins de gaz à effet de serre liés au transport. » - Lucas, gagnant du concours Les 15 jeunes essentiels

L’été dernier, l’audace de Lucas a porté ses fruits : il a pu récolter ses premières arachides. Mais l’adolescent est déjà à préparer la prochaine saison, au cours de laquelle il espère multiplier sa production. Grâce à la bourse octroyée dans le cadre du concours, Lucas entend acheter de nouvelles semences et s’équiper d’une presse à huile d’arachide, pour pouvoir ainsi transformer cette précieuse matière première en beurre d’arachide. Son rêve est d’offrir un produit local de qualité et de rapprocher les consommateurs et consommatrices du milieu agricole.

Une affaire d’équipe

Même si elles évoluent dans des disciplines bien différentes, les équipes sportives de l’école secondaire Jean-Gauthier partagent un même rituel : elles se réunissent toutes autour d’une galette après leurs entraînements. L’initiative, lancée il y a trois ans, offre aux athlètes de l’école d’Alma de savourer une collation nourrissante après avoir tout donné sur le terrain. « Chaque semaine, l’une des équipes cuisine environ 500 galettes pour que les sportifs et sportives de l’école aient une collation entre l’entraînement et le retour à la maison », explique Démérick Goulet, l’un des jeunes au cœur du projet.

Pour les jeunes athlètes, la pause galette est aussi devenue un moment pour socialiser et décompresser. « Des fois, l’entraînement ne s’est pas passé comme on le voudrait, il y a eu frictions; ça permet de prendre un moment pour être ensemble avant de retourner à la maison », illustre Maïka Fleury.

Ce n’est pas juste une collation, c’est un moment de partage. » - Démérick, gagnant du concours Les 15 jeunes essentiels

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