Les vaches qui pètent… ça pète-tu la couche d’ozone ?

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La réponse rapide est simple : non et non! D’abord, il faut savoir que les vaches éructent du méthane, c’est-à-dire qu’elles le rotent plus qu’elles le pètent. Et la couche d’ozone n’est pas affectée de façon significative par le méthane. Les rots des vaches ont plutôt une incidence sur l’effet de serre pour un temps limité, mais il est possible d’y remédier!

Le méthane, c’est quoi?

C’est un gaz à effet de serre qui disparaît après un certain temps. Le méthane que la vache produit naturellement va disparaître au bout d’une dizaine d’années. « En comparaison, le dioxyde de carbone (CO2) d’une voiture prend environ 1000 an avant de disparaître de l’atmosphère, alors que le méthane (CH4) émis par la vache provient de la nature et des plantes qu’elle a mangées », explique Jean-Philippe Laroche, un agronome expert en production laitière.

Selon lui, la production laitière peut contribuer à l’atténuation du réchauffement climatique. « Si on diminue le méthane de nos vaches, celui dans l’atmosphère va diminuer aussi. Ce qui n’est pas le cas avec le CO2. » C’est pourquoi les producteurs de lait ont récemment annoncé l’ambitieux projet d’atteindre la carboneutralité.

Pour y arriver, il y a plusieurs stratégies à mettre en place sur nos fermes. On peut offrir aux vaches des fourrages plus digestibles (qui font moins roter!) et améliorer la gestion des troupeaux et la gestion du fumier. « En optant pour des champs de plantes fourragères, on peut aussi capter des gaz à effet de serre en séquestrant le carbone dans le sol. » Les producteurs laitiers souhaitent plus que jamais adopter de bonnes pratiques visant à éviter ou réduire les émissions de gaz à effet de serre. Comme quoi ce qui se passe sur le plancher des vaches peut bénéficier à toute la planète.

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